Par @Boumatoews

La 7ème place de #NLAStats appartient à Genève. Je vous avoue avoir été surpris de les retrouver aussi bas dans le classement. Cela est dû au laps de temps sur lequel ont été calculées les statistiques (5 ans). Sur les seules 3 dernières années, le classement de l'équipe genevoise aurait été sans doute plus haut.

Voici leur fiche :

 (Cliquez dessus afin de l'agrandir)

Genève-Servette est en progression après une saison 2011-2012 ratée où ils n'ont pas réussi à se qualifier pour les playoffs. Ces 3 dernières années, ils n'ont plus quitté le top 6 perçant même le top4 à deux reprises.

Strengths and weaknesses

On peut voir grâce au diagramme de gauche que la dernière saison des genevois fut sans doute possible largement la meilleure des 5 dernières, statistiquement parlant en tout cas.

Le boxplay est réellement l'atout numéro un des genevois sur ces 5 dernières années. Les genevois n'ont pas réellement de point faible. Ils se classent aux environs de la 6ème place dans pratiquement toutes les catégories. Il s'agit réellement d'une équipe polyvalente, difficile à maîtriser.

Average shot percentage

Les genevois ont progressé dans le domaine. Grâce à un recrutement intelligent en attaque, ils parviennent désormais à compiler un s% aux alentours des 10%. Cela est dû au renforcement de leur top 6 (attaquants étrangers, Romy, Wick, Almond ou Hollenstein à l'époque)

Points & results

On augmente encore un peu le nombre moyen de points réalisés ces 5 dernières années pour s'approcher des 80 points suffisants pour se qualifier à chaque année aux playoffs.

Genève étant la 7ème équipe classée, on se rend compte qu'il est difficile pour les équipes précédemment analysées d'être souvent de la valse printanière.

Even strength

A égalité numérique, cela fait 4 ans que les genevois possède un bilan positif (plus de GF/GP que de GA/GP). Néanmoins, l'écart est toujours faible entre ces deux chiffres. La meilleure saison pour eux à ce chapitre-là fut sans conteste la saison 2013-2014 où ils finassèrent 4ème de la saison régulière et demi-finalistes.

Powerplay et boxplay

C'est donc réellement dans les phases de supériorité numérique que Genève parvient le plus souvent à faire la différence. Il faut relever ici l'amélioration constante et plutôt impressionnante du powerplay genevois.

Alors que c'était le gros point noir de l'équipe coachée par McSorley en 2012 et 2013 (moins de 15% de réussite), ils sont passé la barre des 20% ces 2 dernières années

Quand le powerplay est aussi bon que celui de la saison dernière, Genève est un candidat aux avants postes très sérieux. Alors que ce dernier a toujours été un gros point faible de Genève, l'engagement de deux arrières mobiles (Fransson et Loeffel) a clairement changé la donne.

De plus, malgré une légère chute, le boxplay reste au-dessus de la barre des 80%.

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