Écarté de l’effectif de Djurgården en SHL, Daniel Brodin traverse l’une des périodes les plus délicates de sa carrière.

À 35 ans, l’attaquant a dû se résoudre à accepter un prêt en HockeyAllsvenskan, où Björklöven lui a ouvert la porte pour cinq rencontres. Une décision prise à la suite d’un automne frustrant, marqué par des passages répétés hors du groupe.

Dans une interview accordée à Expressen, Brodin reconnaît sans détour que la situation devenait pesante. Incapable de se faire une place dans la rotation, parfois totalement exclu de la feuille de match, il voyait son rôle se réduire semaine après semaine. L’envie de jouer restait intacte, mais l’attente, elle, devenait difficile à vivre. L’option d’un prêt, jusque-là évoquée à plusieurs reprises, a finalement pris forme quand Björklöven est revenu à la charge.

Séduit par les discussions menées avec la direction sportive du club et un discours qui lui redonnait de l’énergie, Brodin a accepté sans hésiter. Pour lui, l’objectif est clair : retrouver le rythme, accumuler du temps de jeu et se remettre en position de postuler à nouveau si Djurgården devait faire appel à lui, notamment durant la période du Mondial junior où les absences sont fréquentes.

Le vétéran, qui vit sa treizième saison sous les couleurs du club de Stockholm, se trouve toutefois à un moment charnière : son contrat arrive à son terme et rien ne garantit une prolongation. Brodin assure ne pas vouloir se projeter trop loin, mais la question d’un éventuel dernier chapitre se pose inévitablement. Il affirme vouloir continuer à jouer, soutenu par des sensations physiques encore très bonnes, mais laisse entendre que chaque option devra être envisagée une fois la saison terminée.

Loin de son épouse et de ses deux jeunes filles, Brodin admet que ce nouveau départ n’est pas simple humainement.