Tant le joueur que son ancien club sont arrivés à une solution semble-t-il satisfaisante, ce qui lui permet de regarder une dernière fois en arrière.

Matthias Rossi est en effet aujourd'hui l'invité de la Berner Zeitung pour une interview très ouverte. 

Il revient tout d'abord sur le fait d'avoir été mis à l'écart par Christian Dubé : "C'était assez brutal. J'étais un pilier, mais tout à coup, je n'étais plus nulle part dans la hiérarchie. Ma confiance en moi était en chute libre. La première fois que j'ai été surnuméraire, un petit monde s'est effondré. Je suis rentré chez moi le soir et j'étais complètement déprimé."

Une situation dans laquelle son ancien coach ne l'a, semble-t-il, guère aidé : "J'aurais espéré qu'il vienne me voir et m'explique pourquoi je ne jouais pas. Mais c'était toujours à moi de chercher le dialogue. Dubé est le Canadien typique qui parle peu avec les joueurs. C'était difficile parce qu'on ne m'a plus jamais donné le sentiment d'être important."

Mais la page est maintenant tournée et, pour l'anecdote, sa première semaine à Langnau lui a coûté cher : "avant les matches contre Fribourg et Bienne, j'ai fait accrocher une liasse de billets au plafond du vestiaire en disant : si nous gagnons, cela ira dans la caisse de l'équipe. Les deux victoires ont fait beaucoup de mal au porte-monnaie" explique-t-il avec le sourire.