Après le texte que vous ai partagé un peu plus tôt, voici un autre témoignage accablant des difficultés rencontrées par les filles dans le monde du hockey.

La bonne nouvelle rapportée par le Journal du Jura ? Le club de première division suédoise Brynäs IF désire mettre sous contrat la Jurassienne Sarah Forster. La mauvaise ? Elle hésite grandement à l'accepter et s'interroge carrément sur l'utilité de continuer, et on peut la comprendre.

En cause, le manque d'argent pour vivre de sa passion, là où les hommes n'ont guère de soucis de ce côté là. Comme elle le détaille dans le quotidien jurassien, elle doit mettre de sa poche entre entre CHF 10'000 et 15 '000.- par saison passée en Suisse, un montant encore plus élevé lorsque elle jouait pour Linköping. A son âge (25 ans), un homme avec le même talent touche pas loin du demi million. Sans parler de la difficulté de trouver des sponsors.

Et elle pointe avec raison l'attitude et le manque de soutien de la fédération au travers de deux exemples aussi pathétiques que révélateurs : une voiture promise après la médaille de bronze de Sotchi pour lui permettre de faire les trajets du Jura à Lugano, où elle jouait alors, mais qui n'est jamias venue; et une prime de... CHF 1'000.- pour leur brillante troisième place.