Le Suédois de 60 ans avait quitté son poste d'assistant à Lausanne pour profiter de l'opportunité de devenir headcoach à Västerås IK, en seconde ligue suédoise.

Västerås IK traverse une période extrêmement délicate, tant sur le plan sportif que financier. Battu 3-2 sur la glace de MoDo, le club a enchaîné une dixième défaite consécutive, égalant ainsi le triste record interne du plus grand nombre de revers d’affilée. Après 29 journées de HockeyAllsvenskan, Västerås occupe l’avant-dernière place du classement avec seulement 27 points et se retrouve en position de barrage.

La situation est d’autant plus préoccupante que les difficultés ne se limitent pas à la glace. Sur le plan économique, le club est également sous pression. La présidente Caroline Moselius a récemment reconnu que Västerås se dirigeait vers un deuxième exercice déficitaire consécutif. Un scénario qui pourrait mettre en péril la licence élite du club et l’obliger à demander une dérogation pour continuer à évoluer en deuxième division suédoise.

Après la rencontre face à MoDo, l’entraîneur Peter Andersson n’a pas cherché à minimiser la gravité de la situation. Interrogé par TV4 sur un éventuel renforcement de l’effectif, il a d’abord répondu sèchement qu’il s’agissait d’une décision relevant du conseil d’administration. Avant de développer un discours beaucoup plus critique. « C’est difficile de faire ses courses si l’on n’a pas d’argent », a-t-il lâché, avant d’ajouter que le staff avait fait part de ses besoins en interne, sans garantie que ceux-ci puissent être satisfaits. « Je ne vais pas tourner autour du pot, nous avons de gros problèmes au sein du club », a-t-il reconnu.