L'attaquant de 38 ans a officiellement annoncé sa retraite en septembre dernier, mais espérait bien prolonger encore un peu le plaisir

Il s'exprime longuement dans les colonnes de la Berner Zeitung et revient sur quelques hauts faits de sa carrière, ses titres bien entendu, mais également ses accrochages dont on se souvient avec Maxim Lapierre ou Thomas Nüssli et même un certain Sidney Crosby en junior : "Il avait deux ans de moins que moi et jouait chez notre plus grand rival. Vous souvenez-vous de ces colliers en coquillages qui étaient à la mode à l'époque ? Il en portait un pendant le match. J'ai donc essayé de l'arracher. Cela a même donné lieu à un échange de mots entre nous via la messagerie instantanée d'AOL."

Rüfenacht qui aurait également souhaité plus que tout terminer sa carrière sous les couleurs du CP Berne. Au contraire, il a appris qu'il n'aurait pas de nouveau contrat dans un... communiqué de presse : "Logiquement, avec mon histoire au genou, il était prévisible que je n'obtiendrais pas de nouveau contrat. Mais je voulais absolument terminer ma carrière à Berne. Je sentais que j'avais encore quelque chose dans le réservoir. Et je pense l'avoir prouvé à Ambri. Ce n'était plus dans une ligne de haut niveau, mais j'aurais aussi pu aider le SCB dans un autre rôle. Mais les discussions correspondantes n'ont pas eu lieu, et cela m'a fait très mal. J'aurais souhaité un autre départ."

D'autant plus qu'il était ensuite en lice pour la place de directeur sportif qui a finalement été attribuée à Andrew Ebbett : "Cela aussi a été dur. En raison des retours des médecins, je pensais, après ma première opération du genou en 2021, que je ne pourrais pas revenir sur la glace. Je ne pouvais même pas courir après mon fils, alors âgé de deux ans. Puis ce poste de directeur sportif s'est libéré, ce job a agi comme un phare sur moi. Mais parfois, tu dois apprendre que les choses ne se passent pas comme tu le penses."