Un intéressant sujet à retrouver dans le Matin Dimanche qui donne la parole aux coachs au chômage actuellement, ou plutôt en pause comme ils aiment le dire.
Trois profils bien différents, avec Yves Sarault qui avoue peiner à se vendre auprès des dirigeants, Laurent Perroton qui ne se fait pas toujours des amis avec son franc-parler en tant que consultant pour la RTS, et enfin Serge Pelletier, le plus capé, qui reste dans les starting-blocks quoiqu'il arrive.
L'ancien coach de Lugano sait que la roue peut rapidement tourner et nous en donne un exemple : « Le 21 décembre 2019, j’étais chez moi à Bulle lorsque j’avais reçu un appel du HC Lugano. Il était 15h30. À 19h45, j’étais derrière le banc de l’équipe à Davos. Autant être préparé! »
Et autant dire que si le cas devait se reproduire, il serait à nouveau prêt. Pas de présence dans les stades qui pourrait irriter un entraîneur en place et des apparitions très mesurées en qualité de consultant. Non, son truc c'est l'analyse, il admet d'ailleurs qu'en plus des images, il utilise l'informatique afin de parfaitement connaître tous les joueurs qui évoluent dans notre championnat ou qui pourraient y venir.
Autant dire que si le téléphone devait sonner, il serait prêt, bien qu'il explique avoir déjà refusé quelques offres cet été. Un privilège que tous les coachs ne peuvent se permettre.