Le Suédois a pris ses aises dans notre championnat et compte maintenant bien imprégner sa marque sur le club fribourgeois.
Expressen est venu à sa rencontre dans un article fleuve à lire ici (paywall) et dont je vous propose quelques extraits plus spécifiquement sur notre championnat.
Sur sa gestion des joueurs étrangers
« Presque toutes les équipes en ont sept ou plus. Une équipe en a neuf. Nous en avons six. C’est un changement de culture et quelque chose que moi et le directeur sportif jugeons très important. Si tu sens que ta place est menacée, tu deviens égoïste. Ensuite, nous ne voulons pas mettre les joueurs étrangers sur un piédestal, comme cela a souvent été fait en Suisse. »
« Nous étions ici avec Frölunda et avons joué en Ligue des champions. Après le match, je suis sorti au parking des joueurs et j’ai vu six Maserati et 15 Skoda. Est-ce vraiment ce que je crois ? C’était bien ça. Les joueurs importés conduisaient des Maserati et les autres des Skoda. Comment peut-on créer un esprit d’équipe dans une équipe comme ça ? »
Sur l'arbitrage :
« L’ai remarqué que les joueurs sont affectés si je crie trop sur les arbitres. Donc je dois me calmer. »
Il apprécie que les arbitres en Suisse privilégient le dialogue. Les entraîneurs ont des réunions avec les arbitres avant chaque match et après, si nécessaire. « Ici, le dialogue est encouragé. Le leadership des arbitres est meilleur qu’en Suède. Et quand on a des réunions constructives, il est difficile, une heure plus tard, de crier au visage de quelqu’un. »
Enfin sur ses Suédois :
Jacob de la Rose : « Le centre à deux voies optimal, et tous ceux qui ont joué avec lui disent qu’il est le meilleur coéquipier que tu puisses avoir. Fantastique pour la construction de notre équipe. Il rend les autres meilleurs en permanence. »
Lucas Wallmark : « C’est un incroyable génie du jeu. Absolument au sommet mondial en matière d’intelligence. »
Marcus Sörensen : « Lui et Wallmark sont redoutables ensemble – nous les appelons Henrik et Daniel. Ils tirent vraiment le meilleur l’un de l’autre. »
Patrik Nemeth : « C’est une demi-vie depuis que nous avons gagné le Mondial juniors ensemble. Il est un vétéran maintenant. Une très bonne personne, qui voit les autres et veut aider les autres. »