Retour sur l'acte II de la finale de NHL

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  • Posté par dam, le :

    07/06/2025
Source: NHL PR

Pour le deuxième match consécutif, la finale de la Coupe Stanley 2025 a offert un spectacle haletant. Les Oilers et les Panthers se sont livrés une bataille offensive sans répit devant une mer bleu et orange en délire à Rogers Place, avec à la clé des buts historiques, un record d’égalisation tardive et une victoire en double prolongation. Et c’est Brad Marchand, 37 ans, qui a volé la vedette.

Marchand écrit une nouvelle page d’histoire

Aligné dans sa quatrième finale de Coupe Stanley, mais pour la première fois avec la Floride, Brad Marchand a inscrit deux buts, dont le filet victorieux en double prolongation. Il s’agit de son cinquième but en prolongation en séries, ce qui le place à égalité au premier rang des joueurs actifs avec Carter Verhaeghe, Corey Perry et Patrick Kane. Il est également devenu le deuxième joueur le plus âgé à marquer en double prolongation lors d’une finale, derrière Igor Larionov.

Devant ses parents venus assister à son 22e match de finale en carrière, Marchand a signé son neuvième match de séries avec deux buts ou plus — et son deuxième en finale, après 2011 où il avait inscrit un doublé lors du match no 7… contre Roberto Luongo, aujourd’hui conseiller spécial du DG des Panthers. Ce dernier a d’ailleurs salué la performance sur les réseaux sociaux avec un message éloquent : « Mon joueur préféré de tous les temps ».

Fait amusant : son premier but de la soirée — un but en infériorité numérique — a été marqué exactement 14 ans jour pour jour après son tout premier but en désavantage en finale (contre Vancouver, en 2011).

Retour à égalité, records en pagaille

Ce match no 2 restera aussi dans l’histoire comme le premier depuis 2014 à voir les deux premières rencontres de la finale se conclure en prolongation. Les Oilers avaient arraché la victoire dans le match inaugural, mais la Floride a répliqué en infligeant à Edmonton sa toute première défaite en prolongation lors d’une finale de Coupe Stanley.

Cette deuxième manche fut aussi le 23e match de l’histoire de la finale à se rendre en double prolongation — une première depuis 2020, quand Corey Perry avait donné la victoire aux Stars, déjà à Rogers Place.

Avec cette victoire, les Panthers enregistrent leur neuvième succès à l’extérieur dans ces séries, un record de franchise. Ils ne sont plus qu’à une victoire du record absolu, détenu par les Blues de 2019.

La suite s’annonce explosive

Cette égalisation à 1-1 dans la série signifie qu’il n’y aura pas de balayage cette année, prolongeant à 26 la série de finales nécessitant au moins cinq matchs (depuis 1999). Statistiquement, le vainqueur du match no 3 remporte ensuite la série dans 76,7 % des cas. Edmonton présente un historique redoutable dans ce contexte : 16 victoires pour seulement deux défaites.

McDavid, Bouchard et Draisaitl brillent encore

Malgré la défaite, les Oilers ont encore pu compter sur leurs leaders offensifs. Connor McDavid (0-3), Leon Draisaitl (1-1) et Evan Bouchard (1-2) ont été les fers de lance de l’attaque albertaine.

McDavid, avec 31 points, est devenu le premier joueur à franchir la barre des 30 points cette année et seulement le sixième dans l’histoire à récolter trois passes ou plus dans plusieurs matchs de finale. Bouchard a lui égalé un record de la LNH pour le nombre de points dans une seule période lors d’un match de finale (trois), exploit qu’il avait déjà accompli en 2024. Il devient le premier défenseur à réussir cet exploit deux fois.

Draisaitl, enfin, est entré dans un club très fermé : il est seulement le troisième joueur de l’histoire avec au moins 10 buts en trois séries éliminatoires consécutives, aux côtés de Mike Bossy et Wayne Gretzky.

Et que dire de Corey Perry, qui a offert à son équipe l’égalisation la plus tardive de l’histoire d’une finale (19:42 au troisième tiers), battant un record vieux de 74 ans.

La finale 2025 est désormais bien lancée. Place à un match no 3 crucial, avec une série à égalité et deux équipes prêtes à repousser encore les limites de l’histoire.