La SonntagsZeitung s'est longuement entretenu avec le gardien le plus capé de notre championnat, notamment pour parler de ses problèmes d'audition.
L'article est disponible ici pour les abonnés, voici trois faits que l'on ne connait pas forcément.
A la question de l'importance de l'ouïe pour un gardien, Genoni délivre une info intéressante sur la qualité des pucks : "Le plus important, ce sont les yeux. Bien sûr, la communication avec les coéquipiers est aussi nécessaire. Chaque entraîneur en parle au moins une fois par semaine. Mais les yeux font la plus grande différence. Ce qui m'importe beaucoup : que la rondelle soit imprimée. Cela me permet de voir quelle rotation a la rondelle. Si le logo sur la rondelle est déjà un peu usé, je vais voir l'arbitre et je dis : « Pourrions-nous changer la rondelle ? »"
Pour le côté plus privé, il a rencontré sa femme Anina à 14 ans : "Elle me connaissait avant que je devienne professionnel. Et elle n'est pas une grande fan de hockey. Cela me fait du bien. Nous ne parlons pas de hockey sur glace à la maison. Il y a aussi une personne derrière le gardien de hockey. C'est ce que je suis 20 heures par jour."
Conscient que la National League paie très bien, il n'a cependant jamais pris goût ou luxe, l'image même de la simplicité comme son hobby : "j'aime travailler le bois. J'ai l'un des ateliers les mieux équipés de tout Kilchberg. Et là travaille un menuisier totalement dépourvu de talent. (rires) Mais cela me fait plaisir. Pour cela, j'investis volontiers du temps et de l'argent. J'aime aussi m'acheter une machine spéciale de temps en temps, même si je sais que c'est complètement déraisonnable."
