Il est clairement l'un des hockeyeurs étrangers les plus électrisant passé par notre championnat, mais ce passage contient tout de même quelques zones d'ombres.

C'est l'intéressé lui même qui le dévoile dans une interview avec le site russe Sport Express dont voici quelquex extrait concernant spécifiquement notre pays.

- Y a-t-il un acte dont vous avez honte, mais que vous aurez le courage de raconter ?

- Quand j'avais 19 ans et que je suis arrivé en Suisse, j'ai volé des choses dans un magasin. À l'époque, beaucoup de nos joueurs faisaient ça. Ils volaient tout - des fringues aux magnétophones. On n'avait pas d'argent. L'un d'eux était devenu tellement expert dans ce domaine qu'il arrivait à sortir sur lui trois ou quatre costumes et plusieurs imperméables.

- Un hockeyeur connu ?

- Très. Il n'a pas joué dans la LNH, mais il s'est constitué une fortune respectable. Peut-être s'est-il enrichi grâce à ces costumes.

- Et vous, qu'avez-vous volé ?

- J'aurais dû prendre quelque chose de valable, mais pour une raison quelconque j'ai pris des sous-vêtements et des chaussettes. Je les ai cachés. Soudain, il m'a semblé qu'on nous avait repérés - et on a détalé ! On a couru pendant vingt minutes. Ensuite on s'est cachés dans un parc. En chemin, je me débarrassais de ce bazar par précaution…

- Vous avez joué contre Bykov en Suisse ?

- Oui, quand il jouait avec Khomutov pour Fribourg. Après le match, on pouvait échanger quelques mots. Mais il n'y avait pas d'amitié. La différence d'âge se faisait sentir, et aussi le fait qu'on vivait dans des coins différents de la Suisse.

- Vous aimez ce pays ?

- Les gens là-bas sont spécifiques. Froids, distants, une certaine arrogance transpire. Les Suisses se considèrent meilleurs qu'ils ne le sont en réalité. Mais quelle nature ! Et quelle cuisine ! Des spaghettis banales avec sauce tomate, ils les préparent de telle sorte que tu ne peux pas te détacher de l'assiette. Et la fondue au fromage est extraordinaire. Un de mes plats préférés. Cependant, nulle part ailleurs qu'en Suisse, je ne la commande.

- Pourquoi donc ?

- Pour cela, il faut un fromage spécial. J'ai essayé la fondue dans de nombreux pays - et partout elle n'avait rien en commun avec ce qui est servi en Suisse.