C'est cet automne qu'un juge du Tribunal des Prud’hommes va tenter d'y voir plus clair parmi les nombreux griefs de chacune des parties.

La Tribune de Genève relance le dossier dans un article que les abonnés peuvent lire avec moult détails ici dont ne voici qu'un petit aperçu.

La position de Chris McSorley est connue, il estime que la prolongation automatique de contrat de 2023 à 2028 pour des conditions sportives remplies est bien valable. Montant réclamé ? 7,7 millions de francs.

Celle de Genève était par contre plus floue, outre le fait de contester cette prolongation. Le club réclame environ 2,8 millions pour "dividendes cachés ou salaires excessifs" nous apprend la TdG, en mettant également en avant un cahier des charges pas respecté.

Et ce que l'on connaît moins, c'est la pression qu'a mise le club sur McSorley pour qu'il quitte son poste, avant tout par Laurent Strawson, qui conteste évidemment tout ce qui suit. Ainsi, l'Ontarien était noyé sous les rapports à faire, interdit de voyager avec l’équipe lorsqu'il était directeur sportif et déménagé son bureau des Vernets à la Praille.

Mais ce n'est pas tout avec deux témoins qui apportent leur version des faits : Christophe Stucki forcé à écrire une lettre en 2019 dans laquelle il est reproché à McSorley sa consommation d’alcool ou encore sa non maîtrise du français. Louis Matte a, lui aussi, été pris dans l'engrenage en devant réécrire plusieurs fois un rapport trop positif sur McSorley, pour le noircir, ce qu'il n'a évidemment pas fait.