Le Finalandais coach pour la quatrième saison consécutive l’équipe d’Ajoie et réfléchit à son avenir alors que son contrat arrive à échéance en 2027.
Devenir head coach reste son objectif, mais dans quel pays ? « Je n’ai pas de rêve précis lié à ce métier, mais à un moment donné, j’aimerais être entraîneur principal quelque part. Greg Ireland m’encourage sur ce chemin, car je lui ai parlé ouvertement de mon objectif. Il me demande de diriger des réunions et partage les responsabilités entre nous. Il veut m’apprendre à devenir head coach, ce qui est rare en Suisse où la concurrence est rude et où les postes peuvent disparaître très vite. » détaille-t-il à Iltalehti
S'il n'aurait rien contre retrouver la Liiga finlandaise, il apprécie particulièrement la vie en Suisse. « Les salaires sont bons, on rentre toujours dormir à la maison après les déplacements, et l’ambiance autour du hockey est plus civilisée qu’en Finlande. La Suisse est un pays d’où il est difficile de partir et où il est encore plus difficile de revenir. Il faut donc réfléchir à deux fois avant de partir. J’ai encore cette saison et la suivante de contrat avec Ajoie », précise-t-il.
L’aspect financier pèsera dans ses choix. « Comme entraîneur, il faut réfléchir davantage à l’argent. Joueur, c’était plus simple : si tu étais assez bon, des options existaient toujours pour un défenseur. Il y avait plus de places disponibles qu’aujourd’hui pour les entraîneurs. En coaching, il existe aussi beaucoup de groupes qui se déplacent ensemble d’un club à l’autre. C’est plus facile de commencer un projet avec des gens que tu connais. Mais tôt ou tard, ces groupes éclatent. »
Impossible d’évoquer l’avenir de Nummelin sans parler du HC Lugano. Il y a joué dix saisons et reste une légende pour les supporters et les dirigeants. Des contacts existent-ils encore ? « Nous avons eu des discussions il y a deux ans. À ce moment-là, ce n’était pas réaliste pour diverses raisons. Je pense qu’un jour, ils voudront m’intégrer à l’organisation, mais on verra en temps voulu. »