Avec Roman Josi, il fera sans doute partie des premiers Suisses à passer la barre des 1'000 matchs de saison régulière en NHL si aucun souci de santé ne vient perturber son parcours.

Un chiffre inimaginable pour lui, comme il l'a déclaré à la Suedostschweiz : « Quand j'étais enfant, je rêvais de pouvoir peut-être faire un jour un match de NHL. Le chiffre 1 000 me semble totalement surréaliste. »

Mais tout l'honneur lui revient, car comme il l'explique, il a dû adapter sa façon de jouer au fil du temps dans une Ligue nationale de hockey toujours plus rapide : « Mon jeu physique n'est plus aussi recherché qu'à mes débuts en Amérique du Nord. Avec l'âge, on ne devient pas plus rapide. Mais on peut compenser la perte de vitesse par une grande mobilité. »

Et c'est sur quoi il a travaillé, en portant une attention particulière à tous les aspects possibles : il a modifié la courbure de sa palette, ajusté l'affûtage de ses lames de patins, pratique le yoga et travaille au quotidien sa mobilité, explique-t-il.

Parce qu'après son rude transfert à Winnipeg (lire ici), son rôle n'est plus avant tout de marquer des buts, mais en tant que joueur de troisième ligne, de faire barrage à la meilleure ligne adverse. Et cela lui convient très bien ainsi.