Martin Steinegger : «Si cela ne tenait qu’à moi, je signerais tout de suite Gaëtan Haas pour 10 ans»

  • Posté par dam, le :

    17/09/2015

Martin Steinegger bienne Ce sera le gros dossier du directeur sportif biennois cette saison qui devrai trouver une entente avec le prolifique Gaëtan Haas dont le contrat arrive à échéance le 30 avril 2016.

Martin Steinegger fait ainsi le point avec Laurent Kleisl du Journal du Jura sur ce dossier brûlant en présentant son plan de bataille : "J’ai un objectif précis, celui de le garder au HC Bienne. J’ai beaucoup discuté avec lui cet été. Il m’a clairement indiqué qu’il ne souhaitait plus parler de contrat avant le mois d’octobre. Je respecte son vœu. On reprendra nos négociations dans quelques semaines.". La valeur croissante du joueur pose cependant un problème de budget au HC Bienne qui ne pourra offrir le demi-million qu'il vaudra en avril prochain : "A ce niveau-là, c’est bien sûr hors de portée pour nous. Pour la carrière de Gaëtan, l’aspect financier n’est pas le plus important ces deux ou trois prochaines années. Gaëtan est très intelligent. Où qu’il signe, je suis certain qu’il ne va pas choisir l’offre la plus lucrative, mais le meilleur projet pour son développement. Il est conscient qu’il a encore des étapes à franchir, qu’il peut toujours progresser et qu’à son âge, il n’est pas encore au stade où il doit maximiser ses revenus. Chez nous, Gaëtan sait ce qu’il a, il sait que nous pouvons lui proposer un ensemble qui va bienau-delà des considérations financières. Le HC Bienne a d’autres arguments que l’argent.". Et que pense Steinegger d'un contrat de transition d'un an ? "Si cela ne tenait qu’à moi, je le signerais tout de suite pour 10 ans! Ce genre de contrat, pour voir ce qu’il se passe, ne me paraît pas une bonne solution car Gaëtan est quelqu’un qui se donne à fond, qui s’investit, c’est son attitude. Dans l’absolu, j’ai- merais bien qu’il s’engage chez nous pour deux ou trois ans. Mais c’est un objectif très ambi- tieux! Bon, une année, je prends aussi, on serait déjà chanceux." Suite de l'interview dans l'édition du jour.