La guerre en Ukraine a évidemment redistribué les cartes avec l'arrivée massive de joueurs scandinaves, mais n'a finalement fait que confirmer une tendance amorcée depuis plus longtemps.

C'est le sujet traité aujourd'hui par le Matin Dimanche dans un article que je vous invite à lire et dont voici un petit teasing.

Tout d'abord, comme nous avons déjà eu l'occasion de l'évoquer, cette tendance à remplacer des Canadiens par des Finlandais par exemple ne permet pas vraiment de faire des économies, ce que confirme l'agent Gaëtan Voisard, la qualité se paie cher.

Christian Dubé amène lui deux éléments qui prennent de l'importance, c'est-à-dire qu'un manager prendra moins de risque avec un joueur qui évolue sur nos tailles de patinoire depuis toujours et qu'un nord-américain sera bien moins aventureux pour faire le saut en Suisse qu'un joueur du nord de l'Europe.

Ajoutez à cela qu'il y a maintenant plus de places en Amérique du nord avec l'expansion des franchises et que les salaires d'AHL n'ont plus grand-chose à envier avec ceux pratiqués en Suisse :  "Avant, l’aspect financier entrait en ligne de compte. Si le joueur n’arrivait pas à atteindre la NHL durant la première, voire la deuxième année, il avait tendance à rentrer ou à tenter l’aventure en Europe. Aujourd’hui, certains joueurs gagnent très bien leur vie dans les ligues mineures nord- américaines et ont des salaires semblables à ce qu’ils pourraient toucher en Suisse." détaille Julien Vauclair.