J'ai déjà eu l'occasion de vous parler du passionnant livre d'Orlan Moret qui nous offre un aperçu des coulisses du monde du hockey suisse et surtout des après-carrières des hockeyeurs.

Vous pouvez revoir une interview de l'auteur ici et acheter son livre directement ici et en librairie bien entendu. Le Temps est, lui aussi, largement revenu sur le sujet dans son édition du week-end dont les abonnés peuvent lire l'article ici

On rappelle que cette thèse porte sur 605 hockeyeurs nés entre 1963 et 1992 et ayant joué au moins une saison en ligue nationale (NL et SL).

Pour rester dans l'actualité, voici l'opinion de l'auteur suite au titre genevois et l'impact positif pour leur reconversion : "Statistiquement, plus vous avez joué haut et été reconnu et plus vous obtenez par la suite des postes mieux placés, des salaires plus élevés ou des opportunités de reconversion dans le milieu du hockey." Avec des secteurs privilégiés : construction, immobilier, assurances et sport.

Et on apprend que justement environ 20 % des joueurs restent ensuite dans le monde du hockey au sens large, et même 50% pour ceux de National League.

Étonnamment, les carrières sont de plus en plus courtes (50% des joueurs ne jouent que deux saisons en ligue nationale) et la fidélité n'est plus de mise : les jeunes restent en moyenne 1,8 an dans le même club contre 3,4 ans pour les plus âgés. Côté plus sombre, les athlètes de haut niveau subissent de plus en plus de blessures et le temps d’indisponibilité s'est allongé d’un tiers. Avec notamment les commotions cérébrales en hausse, mais avec un pic peut-être atteint : "les règles et le matériel s’adaptent et il est possible que l’on ait atteint un plateau sur ce plan. C’est le pronostic optimiste que je formule" conclut l'auteur.

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Orlan Moret. « Marqués. Carrières et après-carrières des hockeyeurs suisses. » Éditions Alphil, 496 pages.