La NHL n'a jamais compté autant de joueurs européens dans ses rangs

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  • Posté par dam, le :

    25/06/2022
Source: IIHF

Le championnat nord-américain étant à bout touchant, c'est l'occasion d'avoir notre traditionnel aperçu fourni par la fédération internationale.

Portée par la nouvelle franchise de Seattle et une ligue de plus en plus saine à mesure que la saison passait de la pandémie à des arénas pleines, la NHL comptait un grand total de 1'123 joueurs la saison dernière, pulvérisant la marque annuelle de 1'011 établie en 2020/21. Le Canada était en tête avec 484 joueurs, soit 43,1 % de l'ensemble des joueurs, mais l'Europe comptait un total de 321 joueurs, soit 28,6 %. Les États-Unis en comptaient 318, soit 28,3 %.

Les 321 joueurs européens constituent un record absolu. Ce n'est que deux fois auparavant que l'Europe a contribué à 300 ou plus. En 2003/04, elle avait exactement ce nombre, et il y a trois ans, elle avait 305. Et depuis 1995/96, l'Europe a compté plus de joueurs que les États-Unis 21 saisons sur 26, ce qui témoigne d'une présence constante et essentielle dans la LNH année après année.

Comme cela a été le cas au cours des deux dernières décennies, la Suède a été une fois de plus le premier fournisseur européen de joueurs. Quelque 106 d'entre eux ont joué au moins un match au cours de la dernière saison (9,4 %), soit le deuxième plus grand nombre jamais atteint après 113 en 2019/20. En deuxième position, on trouve la Finlande, avec un nombre record de 63 joueurs de LNH. Ils en comptaient 60 l'an dernier et 30 il y a seulement dix ans, et cette résurgence se reflète dans leur extraordinaire jeu international. Les Finlandais sont actuellement dans leur âge d'or, ayant remporté trois des quatre derniers événements majeurs (2019, Championnat du monde 2022, Jeux olympiques 2022) et terminé deuxième dans l'autre (Championnats du monde 2021). Ces deux pays nordiques ont une population cumulée d'à peine 16 millions d'habitants mais fournissent aujourd'hui à la première ligue mondiale 15 % de ses joueurs.

La ligue comptait également 57 Russes, soit le nombre le plus élevé depuis 2003/04 (64). La Tchéquie est arrivée assez forte avec 39 joueurs, ce qui correspond à la moyenne de la dernière décennie, mais qui est certainement bien inférieur à son record de 80 joueurs en 2002/03. Et pour la septième année consécutive, la Suisse comptait plus de joueurs que la Slovaquie (13-11), ce qui était inimaginable il y a vingt ans, alors qu'il y avait 58 Slovaques et seulement deux Suisses.

Dix autres pays ont également été représentés de manière constante au cours de la dernière décennie ou plus : L'Allemagne (huit), le Danemark (sept), la Lettonie (cinq), le Belarus et la France (trois chacun), l'Autriche (deux), ainsi que l'Australie, les Pays-Bas, la Norvège et la Slovénie (un chacun).

Sur ce total de 1 123, la LNH a accueilli 157 nouveaux joueurs au cours de la dernière saison, et l'Europe s'en est remarquablement bien tirée, contribuant à quelque 62 de ce total (39,5 %). Ce chiffre est le deuxième plus important jamais atteint après les 65 nouveaux arrivants européens de la saison 2000/01. Mais la comparaison entre cette saison et celle-ci révèle des différences très nettes. Il y a vingt ans, 18 de ces 65 recrues venaient de Tchécoslovaquie et 13 de Slovaquie, soit près de la moitié de ces deux foyers du hockey. En 21/22, en revanche, la Tchécoslovaquie n'en a fourni que cinq et la Slovaquie une seule. À titre de comparaison, en 2000/01, la Suède n'en avait que neuf, mais cette année, elle en a eu 21, le plus grand nombre jamais atteint par son pays et le deuxième plus grand nombre jamais atteint par un pays européen en une saison, après les 22 de la Russie en 1992/93, lors de la première saison post-Perestroika.

Ce pourcentage de 39,5 % est un autre chiffre impressionnant. Il n'a été supérieur que deux fois dans l'histoire de la LNH. Lors de la saison 2000/01, ces 65 joueurs représentaient 43,9 %, et en 2019/20, 56 des 116 recrues étaient européennes, soit un énorme 48,3 %. Après les 21 recrues historiques de la Suède vient la Russie avec 13, le même nombre qu'en 2019/20 et le plus grand nombre en près d'un quart de siècle. La Finlande est troisième avec neuf, comme l'année dernière, et huit autres pays ont contribué au moins un joueur à la réserve de recrues - l'Allemagne (trois, à égalité avec 2010/11 et 2014/15 pour le plus grand nombre jamais atteint) ; le Belarus, le Danemark, la Suisse (tous avec deux) ; l'Autriche, la France, la Lettonie, la Slovaquie (un).

En Amérique du Nord, le Canada a pris la tête avec 60 recrues, soit 38,2 % du total, et les États-Unis en ont eu 35, soit 22,2 %.