On sait que tant le joueur que le HC Bienne attendaient la naturalisation du Canadien il y a quelques temps déjà, mais cela ne se passe pas exactement comme prévu.

La Berner Zeitung revient sur cette saga avec quelques nouveaux détails. Tout d'abord pour rappeler que Pouliot remplis apparement tous les critères requis  "il vit déjà en Suisse depuis cinq ans, est marié à une Suissesse depuis plus de trois ans, est intégré et ne devrait pas constituer une menace pour la sécurité intérieure et extérieure du pays". On n'en doute pas.

Mais la subtilité vient de son passage à Gottéron. Il était à cette époque en possession d'une autorisation de séjour de courte durée, dite permis L. Selon le Secrétariat d'État aux migrations (SEM), celle-ci est destinée aux étrangers qui séjournent habituellement en Suisse pour une durée inférieure à un an.

Propos confirmé par Raphaël Berger dans le quotidien bernois "Comme presque tous les étrangers ne sont pas en Suisse entre mai et juillet, il n'est pas logique de demander d'autres permis que le L". Mais si un étranger séjourne en Suisse pendant une période plus longue, c'est généralement à lui qu'il incombe de demander une autorisation de changement de domicile. Pouliot a pensé que ce n'était pas à lui de le faire, a fait recours mais le SEM l'a rejeté. Seules les personnes ayant vécu en Suisse pendant cinq ans avec un permis B peuvent demander une naturalisation facilitée.

Dans un avenir plus proche, il confirme qu'il devrait s'entendre avec Bienne sur un nouveau contrat d'une année malgré l'insistance d'autres clubs.