L'influence de Dan Tangnes à tous les niveaux de l'EV Zoug et son avenir en Amérique du nord

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  • Posté par dam, le :

    03/05/2021

Le coach norvégien essaiera de remporter son premier titre en Suisse dans une équipe où il a pris une importance extrême.

C'est la NZZ qui lui brosse le portrait en rappelant d'abord qu'il est parti de loin. Ayant dû arrêter sa carrière à 26 ans en raison de blessures, il a ensuite quitté un lucratif poste de chef de projet dans le domaine privé pour retrouver sa passion du hockey et retomber à un salaire de 2'000.- par an.

Grimpant ainsi les échelons en Suède, il a ensuite été engagé à Zoug dans un club où il est devenu omniprésent. Loué par les joueurs pour sa qualité d'écoute, c'est tout la direction du club qui suit ses recommandations. 

Comme le détaillle le quotidien, il est présent lorsque les décideurs se réunissent une fois par mois avec le président milliardaire Hans-Peter Strebel pour échanger des idées et des stratégies. Le club vient par exemple d'adopter toutes les propositions de Tangnes sur la réorientation de la relève : le club ferme de Swiss League sera dissout et l'EVZ investira beaucoup plus d'argent au niveau des 15 et 16 ans. Le modèle suédois qu'il connaît bien, qui fait référence et sera donc suivi.

Un coach talentueux à qui il ne manque qu'un titre national pour espérer susciter de l'intérêt en Amérique du nord. Même si les Européens ont rarement la cote, Justin Abdelkader et ses centaines de match en NHL croit que l'avenir de Tangnes est en Amérique du Nord : "Il parvient à se connecter avec chaque joueur. Un entraîneur très méticuleux, très intelligent. Je pense que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne passe à l'étape suivante. Nous savons tous combien la situation est difficile pour les Européens. Peut-être sera-t-il d'abord entraîneur en AHL ou deviendra-t-il entraîneur adjoint. Mais je pense qu'il va s'en sortir."

Tangnes a un avis plus mesurié lui qui a prolongé son contrat avec Zoug jusqu'en 2024 : "La NHL est encore loin pour moi, je ne pense pas que cela se produira aujourd'hui ou demain. Mais bien sûr, tout le monde a envie d'accéder à la meilleure ligue du monde. Je ne peux pas me tenir ici et dire à mes joueurs : "Je vous pousse à sortir de votre zone de confort", mais ne pas vouloir en sortir moi-même. Ce ne serait pas honnête."

Et de répondre au journaliste lorsqu'on lui demande s'il a, comme Grönborg, une clause de sortie, il répond de façon laconique : "Je pense que nous trouverions une solution."