Cela s'est aussi mal terminé en Allemagne pour le coach suédois, mais cette expérience lui aura au moins permis de se faire une idée sur la qualité du championnat.
Il a été interviewé par le site de son pays natal HockeyNews alors qu'il devrait retourner coacher en Suède, ce qui influence peut-être un peu ses réponses sur la qualité des championnats.
Tout d'abord concernant Davos : "Je pense que pour ma part, il s'agissait de relever un défi et de me prouver que j'étais plus qu'un produit de l'entreprise Frölunda. Je voulais un nouveau défi dans ce sens et je l'ai relevé à Davos, qui avait connu des difficultés l'année précédente et qui a succédé à Arno del Curto, qui était là depuis 22 ans, donc c'était un nouveau départ avec une équipe qui avait terminé douzième l'année précédente. Nous avons terminé troisièmes cette année-là et j'ai pu contribuer à la mise en place de cette organisation. C'était une preuve importante pour moi que je pouvais faire ce que j'avais fait en Frölunda ailleurs aussi."
Puis Berne : "Je pense toujours que j'ai passé de bons moments à Berne et que j'ai eu l'occasion de travailler avec des gens et des joueurs formidables là-bas, tout comme ici, même si cela a été beaucoup plus court que ce que nous avions tous prévu, je considère que c'est une grande expérience de travailler dans cet environnement si tôt dans ma carrière et je l'ai avec moi et cela vaut son pesant d'or."
Si la ligue suédoise est meilleure que la National League : "Je pense que oui. Il y a de très bons joueurs en Suisse, mais il n'y a pas la même profondeur dans les équipes ou dans la ligue. Il en va de même en Allemagne, où le hockey est différent en ce sens qu'il y a beaucoup de joueurs importés et que les règles de la ligue sont légèrement différentes. En termes de jeu, la ligue allemande est différente, mais elle est très amusante. Cette ligue en Allemagne n'a pas le respect qu'elle mérite, en fait. Elle est bien entraînée, les équipes sont bien préparées. Chez nous, tout le monde joue de la même manière. En Suisse comme en Allemagne, les tactiques sont très différentes d'un soir à l'autre, ce qui rend les choses intéressantes pour les entraîneurs. Il faut rester vigilant."