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Posté par dam, le :
09/09/2015
Je vous avais parlé du nouveau job de Michel Riesen mandaté par la fédération suisse pour améliorer la qualité des tirs tant au niveau junior que pro.
Le Journal du Jura s'y est intéressé lors de son passage à Bienne : «Je suis deux jours par semaine à Davos et deux jeudis par mois à Bienne», précise Riesen. «Quel que soit son âge, un joueur peut toujours modifier son mouvement. Mais avec les habitudes, c’est plus compliqué à 35 ans».
Une idée qui lui est venu lors d'une discussion avec Tanner Richard qui lui parle du travail de Tim Turk, entraîneur des tirs de l'organisation du Lightning. Les deux hommes se rencontrent. «Après cinq minutes avec lui, je compris que c’était ça que je voulais faire» et que la faillite du HC Bâle quelques mois plus tard ne fera qu'accélérer.
Trop de déchet technique chez les joueurs suisses ? « Il faut davantage de rapidité dans leur mouvement, c’est ça le gros chantier. Un joueur doit être capable de tirer sans que le gardien ne puisse s’y préparer. Le geste, le placement, la puissance, l’utilisation de la flexibilité de la canne, le mental: marquer, c’est un tout.» .
«Quand je regarde des séquences de ma carrière, je remarque que je faisais beaucoup de choses bien sans le savoir, comme utiliser mes hanches», explique Riesen. «C’est clair, il y aura toujours des joueurs qui sentiront le puck, qui tireront à l’instinct. C’est aussi une question de confiance. Un hockeyeur qui cadre huit fois sur dix à l’entraînement tirera beaucoup plus en match. En travaillant la technique, on peut déjà être plus à l’aise à l’en- traînement et, au bout du compte, tenter plus souvent sa chance durant les rencontres.».