Le Journal du Jura consacre une magnifique page à l'international suisse Gaëtan Haas (que vous pouvez également retrouver dans La Liberté) qui permet de découvrir toute l'humilité du joueur.

Il n'a en effet pas succombé aux offres dépassant le demi-million offertes par Berne, Davos ou Lugano pour continuer l'aventure seelandaise  «Je connais la valeur de l’argent, il ne vient pas tout seul. Certains principes de mon éducation sont profondément ancrés en moi. Je sais d’où je viens.». Fils d'un papa menuisier et d'une maman infirmière, toute sa famille a dû se serrer la ceinture pour lui permettre de vivre son rêve. «Le hockey est un sport coûteux pour une famille. Enfant, je devais payer une partie de mes affaires de hockey. L’argent que je recevais à Noël et à mon anniversaire y passait. Je mettais du mien, cela m’a appris à gérer.». Pour l'anecdote, son premier équipement provient du magasin autrefois tenu par Olivier Anken. «J’avais 50 fr. pour compléter mon matériel. A la fin, il me restait 5 fr. pour le plastron... Olivier est allé fouiller dans sa ré- serve et m’a trouvé quelque chose. Je l’ai payé avec ces 5 fr.». Un autre exemple de la lucidité du joueur : «Je ne m’enflamme pas. Je ne suis pas le genre à balancer l’argent par les fenêtres. Cela vient de mon éducation, j’ai appris à être économe et prévoyant. Je n’ai aucune formation, je suis conscient qu’après ma carrière, je devrai financer ma reconversion.». Le reste est à découvrir dans l'un des deux quotidiens. Superbe.