Le Tchèque fait passer son bien être et celui de ses proches bien avant l'argent comme il vient de le démontrer à deux reprises.
Tout d'abord lors de son transfert de Detroit à San Jose avec encore un contrat de 4 millions à écouler, puis lors de son départ pour Davos qui a fait retomber la pression autour de ses performances.
Cette pression dont il parle dans une interview accordée à iSports : « À Davos, il règne une atmosphère où personne ne met de pression inutile. En Amérique, c’était différent, il y avait une pression constante. De ce point de vue, c’est plus agréable ici : on a un peu plus de tranquillité pour travailler pour l’équipe, ce n’est pas aussi frénétique. Cela permet aussi de mieux jouer. »
Davos une simple étape et un tremplin avant un retour en NHL ? « Non, non, non. Je ne vois pas les choses comme ça. Pour moi, Davos représente un nouveau chapitre de ma carrière. Je veux y donner le maximum, aider l’équipe, et continuer à progresser personnellement. La suite, on verra bien où elle me mènera. Mais je ne me concentre pas uniquement sur un retour en NHL. Il y a de nombreux excellents joueurs en Europe, avec de grandes réputations et de très bonnes performances. Bien sûr, la NHL est la meilleure ligue du monde, mais ce n’est pas tout. »
Le calendrier des deux ligues : « Je pensais que la différence serait plus grande. La ligue suisse est exigeante. Vous jouez en milieu de semaine, puis soit vendredi et samedi, soit samedi et dimanche. Ces deux dernières semaines, nous avons joué jeudi, samedi et dimanche. Trois matchs en quatre jours, ce n’est pas rien. La NHL est éprouvante d’une manière un peu différente : généralement, vous avez un match, un jour de repos, un autre match, un entraînement, puis encore un match. On s’entraîne certainement moins en NHL qu’en Suisse. Donc, dans l’ensemble, c’est assez similaire. En NHL, avec le grand nombre de matchs, vous devez davantage vous reposer et vous vous entraînez moins fréquemment. »