Voilà un sujet qui va être chaud ces prochains mois.
Je vous avais déjà fait part de l'inquiétude de l'IIHF qui va voir débarquer le NHL sur son territoire en février prochain (lire ici). Eh bien les choses n'évoluent pas dans le bon sens.
Luc Tardif a également commenté ce dossier : « Il nous a fallu deux ans de discussions pour que les joueurs de la NHL reviennent aux Jeux olympiques. Mais tout ce travail en valait la peine. Cela représente un énorme pas en avant pour notre sport et pour les fans. » Toutefois, l’organisation d’un tournoi majeur en février en Europe, seulement trois mois avant le Championnat du monde, pose un réel problème pour l’IIHF.
Selon Tardif, février est une période cruciale pour la vente de billets du Championnat du monde. L’arrivée d’un événement concurrent tel qu’une Coupe du monde organisée par la NHL mettrait en péril l’attractivité et la visibilité du tournoi-phare de l’IIHF. « Nous avons un partenaire marketing lié par contrat jusqu’en 2034. Il nous est impossible de soutenir ou de participer à une compétition qui entre directement en concurrence avec notre championnat mondial », a-t-il expliqué.
Face à cette impasse, l’IIHF a proposé deux alternatives à la NHL : organiser le tournoi en février, mais uniquement en Amérique du Nord, ou bien le déplacer en septembre s’il doit se tenir en Europe. Des propositions qui n’ont pas convaincu la ligue nord-américaine.
Tardif a tenu à rappeler le rôle fondamental du Championnat du monde dans l’écosystème du hockey international. « L’IIHF est une organisation à but non lucratif. Le Championnat du monde génère les revenus nécessaires pour financer plus de 30 tournois par an, à tous les niveaux, ainsi que des séminaires, des stages et divers programmes de développement. Nous devons absolument protéger cet événement. »
Les négociations se poursuivent, dans un contexte où les intérêts commerciaux de la NHL et la mission globale de l’IIHF semblent difficilement conciliables. « Nous espérons que la NHL comprendra à quel point ce tournoi est vital pour le développement du hockey à l’échelle mondiale. C’est une négociation complexe », a conclu Tardif.