De retour au pays après deux saisons en Suisse, Andreas Borgman se prépare à entamer un nouveau chapitre de sa carrière sous les couleurs de HV71. L’ancien défenseur de Frölunda, qui a récemment pris part à un court passage avec Tre Kronor, revient sur une saison difficile en National League, marquée par des bouleversements internes et des décisions hors de son contrôle.
« Dès le début, tout a changé avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur et d’un nouveau directeur sportif. On sortait pourtant d’un super parcours en séries, mais on a voulu modifier beaucoup de choses. J’ai perdu mon rôle de l’année précédente, et c’était difficile de retrouver mon niveau habituel », confie Borgman à Expressen.
Borgman insiste sur le fait que plusieurs décisions échappaient totalement à son contrôle. « L’arrivée de Roger Rönnberg était annoncée très tôt, et on a vite senti que le club entrait dans une sorte d’année de transition », raconte-t-il. « C’est frustrant, surtout qu’on avait un effectif très similaire à celui de la saison précédente, mis à part quelques attaquants en moins. Mais ce sentiment d’incertitude, ce n’était pas que moi : tout le groupe le ressentait dès le départ. »
Le départ de Suisse ne s’est pas fait sans hésitations. Borgman admet qu’il souhaitait, dans un premier temps, prolonger l’aventure helvétique. Mais l’appel du pays, de la famille et l’envie de redevenir un joueur clé ont finalement pesé plus lourd.
Des discussions avaient déjà eu lieu cet hiver avec le club suédois. Mais Fribourg avait refusé toute libération. D’autres clubs, dont Djurgården, ont été évoqués — une option qui avait du sens puisque Borgman passe ses étés à Stockholm, où vit sa famille. « Jouer à la maison, devant ses proches, c’est forcément attirant. Mais HV a été clair sur sa vision, et j’ai senti qu’on était sur la même longueur d’onde. »
Avant de faire ses débuts officiels avec son nouveau club, Borgman s’est offert un défi de taille : le marathon de Stockholm. L’idée est née d’une blague entre coéquipiers, mais s’est rapidement concrétisée.
« Marcus Sörensen a lancé l’idée comme défit avec Jacob de la Rose. Ce n’était pas une compétition entre nous, juste un challenge perso. Je voulais simplement franchir la ligne d’arrivée avec un temps correct. Et je l’ai fait. »