Quelques infos sur les gros chantiers qui attendent Ambri ces prochain mois.
Depuis l’« affaire Dubé », le président Filippo Lombardi s’est fait discret, mais on en apprend toujours sur la gabegie certaine qui règne à l'interne.
Le dernier épisode embarrassant : la légende canadienne Jean-Guy Trudel a révélé à « Ticino Online » que Lombardi l’avait contacté pour entraîner Ambri, mais que le message avait fini… dans ses spams.
Cette bévue alimente les doutes sur la capacité de Lombardi à redresser la situation, rappelle aujourd'hui la NZZ. Son soutien s’érode et les finances ne sont toujours pas au mieux, la pression augmente avec les intérêts des anciens crédits, contractés pour la Gottardo Arena et pendant la pandémie.
Pour l'instant la famille Valsangiacomo, propriétaire de Chicco d’Oro, reste le mécène central du club et comble régulièrement les trous. Selon un connaisseur du dossier cité par le quotidien zurichois, il n’existe aucune vraie stratégie financière : Ambri ne fait que repousser les problèmes à plus tard.
Au cœur de cette incertitude, le club n’a encore recruté personne pour 2026/27 et peine même à avancer dans la recherche d’un directeur sportif, faute de visibilité sur la future direction. Parmi les noms évoqués figure celui de Corsin Camichel, ancien attaquant devenu mental coach du club. Survivant d’un cancer et doté d’une trajectoire personnelle forte, il connaît bien la culture d’Ambri et pourrait incarner une forme d’espoir pour un club en quête de stabilité.
