Il n'aura certes pas laissé un bon souvenir lors de son cours passage lémanique en 2004 mais il serait bien entendu erroné de résumer sa magnifique carrière à ce seul épisode.

Le Matin Dimanche l'a rencontré pour une interview à lire absolument, voici pour se mettre en appétit ses deux réponses relatives au volet suisse.

Questionné sur le fait qu'il ne semblait pas heureux à Lausanne : "Ce n’était pas facile, c’est vrai, mais cela n’avait rien à voir avec le club, la ville ou le pays. Durant mon passage de trois mois, j’ai adoré mes coéquipiers, l’entraîneur, qui m’avait déjà dirigé auparavant (Bill Stewart) et Silvio Caldelari qui était tellement sympathique et qui s’était démené pour que ma famille et moi ne manquions de rien. Sous cet aspect, c’était juste extraordinaire."

Quel était le souci alors ? "Ma femme était enceinte de Lucas, notre deuxième garçon, et elle a eu des complications. Donc moi, j’étais très stressé. Si je n’avais pas eu ces soucis dans le cercle familial, je suis sûr que j’aurais apprécié l’expérience lausannoise à sa juste valeur. Je me sentais bien au sein du groupe de joueurs et j’avais été déçu de quitter l’équipe en cours de saison. Mais il n’y avait pas d’autre alternative: ma femme était clouée au lit et j’avais mon petit gars d’un an et demi dont je devais m’occuper. Ces éléments n’avaient pas aidé à me faire performer comme je l’aurais souhaité sur la glace. J’avais fait mes points (25), mais j’aurais pu être meilleur."