La familiarité semble engendrer des prolongations : les Panthers et les Oilers ont déjà disputé trois matchs sur quatre en prolongation, après avoir vu les sept rencontres de la finale 2024 se décider dans le temps réglementaire.

Il faut remonter à 74 ans pour retrouver une finale avec plus de trois prolongations – en fait, une seule série de championnat a dépassé ce total : celle de 1951, où les cinq matchs sont tous allés au-delà des 60 minutes. Voici quelques tendances et records à suivre lors du cinquième match (plus de détails dans l’édition de samedi de Live Updates) :

• Les Oilers rentrent à domicile (fiche de 7-2) après avoir établi et égalé des records de franchise : cinq victoires en prolongation et huit remontées victorieuses lors des mêmes séries. Leur victoire lors du match 4 était aussi leur quatrième remontée après avoir été menés de plusieurs buts – un sommet en 2025 et un total égalé seulement par les Ducks en 2017. Le record absolu de la LNH (5) est toujours détenu par les Flyers de 1987.

• Les Panthers (fiche de 9-3 à l’extérieur) se rendent à Edmonton avec la possibilité d’égaler le record de la LNH pour le plus grand nombre de victoires sur la route lors d’un même printemps. Un succès leur permettrait de revenir en Floride avec une chance de remporter une deuxième Coupe Stanley consécutive devant leur public. Les Panthers détiennent déjà le record du plus grand nombre de buts inscrits à l’extérieur en une année de séries (56, record établi dès le match 1 à Edmonton). Avec 84 buts au total depuis le début des séries, ils figurent déjà parmi les 20 équipes les plus prolifiques de l’histoire des séries éliminatoires.

Un record de franchise ou de la LNH est tombé lors de chacun des quatre premiers matchs de cette finale. Samedi soir (20 h, heure de l’Est, sur TNT, Max, truTV, Sportsnet, CBC et TVAS), l’un des deux clubs pourrait se retrouver à une victoire du titre.

• Les amateurs auront droit à au moins deux autres matchs, avec la possibilité d’une deuxième finale consécutive se jouant à sept rencontres. C’est la première fois depuis 2019 – et la 27e fois en tout – qu’une finale de la Coupe Stanley est à égalité 2-2 après quatre matchs. Que dit l’histoire à propos du cinquième match dans ce scénario?

Il s’agit de la 301e série au meilleur des sept à se retrouver à égalité après quatre rencontres. Dans les 300 cas précédents, l’équipe gagnante du match 5 a remporté la série dans 79 % des cas (238-62). En finale, ce taux descend légèrement à 73 % (19-7).

Avantage à l’équipe locale ou visiteuse dans un match 5 à 2-2?

Lorsque la série est à 2-2, l’équipe qui joue à domicile a remporté le match 5 dans 62 % des cas (186-114), avec une hausse à 69 % en finale de la Coupe Stanley (18-8).

Comment les séries se terminent-elles selon l’issue du match 5?

81 % des équipes qui ont gagné le match 5 à domicile ont ensuite remporté la série (150 sur 186), un taux qui grimpe à 83 % en finale (15 sur 18). En revanche, 77 % des clubs ayant gagné le match 5 à l’extérieur l’ont emporté au final (88 sur 114), mais seulement 50 % en finale (4 sur 8).

Quel est l’historique des Oilers et des Panthers dans une série à 2-2?

C’est la première fois que l’un ou l’autre club se retrouve à égalité 2-2 en finale de la Coupe Stanley. Cependant, les deux ont connu du succès dans d’autres séries dans cette situation :

• Edmonton affiche une fiche de 10-7 lors d’un match 5 dans une série égale 2-2 (4-2 à domicile). Dans l’ensemble, ils ont remporté 12 séries sur 17 dans cette configuration, dont 5 sur 6 lorsqu’ils ont commencé la série à domicile.

• Florida présente un bilan de 5-2 dans les matchs 5 de séries égales (3-1 sur la route). Ils ont remporté chacune des quatre séries commencées à l’extérieur dans ce contexte.

Quelles équipes ont perdu le match 5 d’une finale à 2-2 mais gagné la Coupe?

Sept équipes ont réussi à remporter la Coupe après une défaite au match 5 dans une finale égale. Deux d’entre elles ont un lien direct avec la finale actuelle : Brad Marchand (Panthers) était recrue avec les Bruins de 2011 lors de leur remontée victorieuse contre Vancouver, et Sidney Crosby avait mené les Penguins à la victoire lors de la finale 2009 contre Detroit, prenant leur revanche sur la finale 2008.