Tessa Janecke a joué les héroïnes dimanche à České Budějovice.
En marquant en première période de prolongation, l’attaquante a offert aux États-Unis un 11e titre mondial, au terme d’une finale spectaculaire remportée 4-3 contre le Canada.
Le choc tant attendu entre les deux géants du hockey féminin a tenu toutes ses promesses. Après une première moitié de match dominée par le Canada, les Américaines ont inversé la tendance en 29 secondes seulement. Caroline Harvey a d’abord ouvert la marque d’un tir précis, avant que Murphy ne double l’avance américaine en profitant d’une erreur de Desbiens.
Mais les Canadiennes ont rapidement réagi. Moins d’une minute plus tard, Serdachny redonnait espoir aux siennes, puis Gardiner, oubliée devant le filet, concluait une passe millimétrée de Marie-Philip Poulin pour ramener les deux équipes à égalité. En 2 minutes et 16 secondes, quatre buts avaient été inscrits dans une séquence complètement folle.
La troisième période a été marquée par un incident : Aerin Frankel, la gardienne américaine, a été violemment percutée par Laura Stacey. Si elle a brièvement quitté le match, la sanction est revenue aux Canadiennes, réduites à trois contre cinq. Heise a saisi l’opportunité pour redonner l’avance aux États-Unis d’un tir puissant.
Mais le Canada a refusé de s’avouer vaincu. Sarah Fillier a ramené tout le monde à 3-3 en profitant d’un cafouillage devant le but adverse, envoyant les deux rivales en prolongation.
Le sort s’est finalement joué à 3 contre 3, et c’est Tessa Janecke qui a clos le débat après une séquence confuse dans l’enclave canadienne. Les États-Unis récupèrent ainsi le trône, alors que le Canada devra attendre pour reconquérir l’or.