En complément à l'article publié hier, la NZZ revient sur le sujet avec quelques détails supplémentaires.

Pour rappel des faits, la National League s'était émancipée de la fédération pour générer plus de revenus, modèle qu'a tenté de suivre - un peu forcé - la Swiss League, mais jusqu'ici sans résultat concret, bien au contraire.

De grosses pertes au niveau sponsoring et de nouveaux coûts avec la création d'une plateforme de streaming posent maintenant le problème de viabilité à court terme pour nombre de clubs de seconde division. Ligue qui a encore perdu en visibilité en perdant Ajoie et Kloten, deux organisations d'importance médiatique et économique.

Des clubs de Swiss League qui se sentent aussi délaissé et n'acceptent pas l'arrogance tant de la fédération que des autres clubs de NL comme le confirme Sébastien Pico du HC Viège : "Certains représentants de clubs ne vont plus du tout aux séances parce qu'ils ne se sentent pas pris au sérieux, eux et leurs besoins. La National League ne regarde plus que pour elle-même".

Une situation qui a été exacerbée avec la proposition très mal accueillie que les clubs de NL versent CHF 50'000.- à chacun de SL en échange de pouvoir dicter leurs conditions, et notamment le nombre d'étrangers pour la finale de promotion-relégation

Une première indication sur les chemins que vont suivre les deux ligues sera donnée mercredi avec la réunion de tous les clubs. Et comme l'annonce le quotidien zurichois, si aucun consensus n'est trouvé, certains clubs de Swiss League menacent de porter l'affaire devant le Tribunal international du sport ou la Commission de la concurrence.