Une réunion du Comité exécutif de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) s'est tenue aujurd'hui
Au cours de cette réunion, la décision de ne pas autoriser l'équipe nationale russe à participer au Championnat du monde 2026 a été prise.
Représentant spécial du RIHF pour les affaires internationales Pavel Bure :
"Pendant trois ans, la Fédération russe de hockey sur glace et moi-même avons travaillé activement avec l'IIHF et toute la famille du hockey pour assurer le retour de la Russie sur la scène internationale. Pendant cette période, nous avons réussi à faire en sorte que nos partenaires soient à l'écoute de notre position. J'ai fait des discours à trois reprises lors de la dernière réunion, alors qu'auparavant nous n'avions pas été autorisés à expliquer notre position ou même à assister aux réunions.
"L'un des arguments avancés par l'IIHF pour empêcher la Russie de participer à ses tournois est la question de la sécurité. À notre avis, cet argument n'est pas suffisamment solide. Plus de 50 Russes jouent dans la NHL. Des nageurs, des joueurs d'échecs et des représentants d'autres sports russes participent à des compétitions internationales sans qu'aucun incident n'ait été enregistré. L'une de nos suggestions était de financer des mesures de sécurité supplémentaires pour la Russie, afin de permettre aux supporters de toute la planète de regarder à nouveau l'une des meilleures équipes du monde en action.
"Indépendamment de la décision prise aujourd'hui, l'IIHF devra finalement autoriser la Russie à participer aux tournois internationaux. Sans la Russie, le niveau du Championnat du monde a considérablement baissé. Nous contesterons cette décision devant les tribunaux et nous atteindrons notre objectif. J'aimerais également souligner que le Comité international olympique prendra la décision concernant la participation de la Russie aux Jeux olympiques de 2026 à Milan."
La Fédération russe de hockey sur glace aura le droit de contester la décision à l'issue du Championnat du monde 2025 de l'IIHF. L'IIHF prévoit la possibilité de revoir la décision en cas de fin du conflit armé en Ukraine.