Installé depuis deux saisons à Ajoie, Julius Nättinen vit une expérience contrastée entre cadre de vie agréable, sécurité financière et difficultés sportives.
L’ancien attaquant de Jyväskylä découvre la réalité d’un petit club de National League : « Nous sommes l’un des plus modestes de Suisse, mais notre budget tourne tout de même autour de 15 millions de francs. » explique-t-il à Iltalehti.
Le Finlandais reconnaît sans détour que l’aspect économique joue un rôle majeur dans le choix d’évoluer en Suisse : « Personne ne le nie, ici les salaires sont meilleurs et la vie est très confortable. Une carrière de hockeyeur est courte, il faut savoir en profiter. Mais j’aime aussi jouer et vivre ici, c’est un environnement qui me plaît. »
Sur la glace, la situation est plus compliquée. Après quinze matchs, le HC Ajoie n’a gagné qu’une seule fois et ferme la marche du classement. « C’est difficile moralement, avoue Nättinen. On voudrait toujours gagner, mais on fait tous notre maximum pour faire progresser l’équipe. » Il reste toutefois optimiste depuis l’arrivée de Greg Ireland derrière le banc : « Il a apporté de la structure et une nouvelle approche. On avance, même s’il reste beaucoup à faire. »
À 28 ans, Nättinen ne cache pas ses ambitions : prolonger en Suisse et retrouver la sélection nationale. « Mon contrat se termine à la fin de la saison, donc je joue aussi pour mon avenir. J’aimerais continuer ici et viser une place sur le Euro Hockey Tour, voire au Mondial si tout se passe bien. »
Malgré les défaites, le Finlandais garde le sourire : « Les gens sont formidables, les fans incroyables. J’ai trouvé ici un endroit où je me sens bien. »