Le 1er septembre marque une date symbolique pour le Canadien de Montréal.
Depuis huit ans, c’est le jour où Carey Price reçoit son imposant boni à la signature, représentant l’essentiel de sa rémunération annuelle, alors qu'il ne joue plus au hockey depuis 2022.
Ce lundi, le Tricolore a versé le dernier de ces paiements prévus à son contrat, soit 5,5 millions de dollars. Il ne reste désormais que 2 millions à lui verser d’ici la fin de la saison, même si son impact sur la masse salariale demeure fixé à 10,5 millions. Une partie de ce montant sera par ailleurs couverte par les assurances, et non directement par l’organisation montréalaise.
Cette évolution change considérablement la donne : le contrat de Price devient soudainement plus facile à échanger. Libérer un tel fardeau permettrait au Canadien de disposer d’une marge de manœuvre de plusieurs millions sous le plafond salarial, une perspective qui semblait jusque-là hors de portée.