Affaire Kevin Schläpfer / Fédération suisse : des répercussions sur le HC Bienne ?

  • Posté par dam, le :

    12/10/2015

Kevin Schläpfer Après avoir dévoilé l'affaire qui a fait grand bruit hier (lire ici) et qui laissera sans doute des traces au sein du HC Bienne, le Journal du Jura nous donne quelques détails dans son édition du jour.

A la lecture de l'article on ne peut s'empêcher de se demander les conséquences qu'aura cet épisode sur le futur du HC Bienne. Rien qu'au niveau passé, on peut se poser des questions comme le relève Stéphanie Mérillat «Une fois qu’on a tous les éléments, cela donne en effet matière à réflexion. C’est vrai que cette histoire coïncide étrangement à notre série de cinq revers consécutifs. Kevin se projetait dans l’avenir avec nous et la possibilité de devenir sélectionneur national s’offre à lui. Forcément, cela a bien dû le travailler et le perturber, c’est humain». Mais la confiance pourrait-elle être rompue ou du moins remise en cause ? Kevin Schläpfer avait en effet prolongé son contrat le 27 mai dernier sans aucune clause libératoire. Et pourtant le coach biennois  et la SIHF étaient déjà d'accord sur les termes d’un contrat portant jusqu’aux Jeux olympiques 2018 à Pyeongchang selon le JdJ. Quel son de cloche du côté de la Fédération ? «Par le passé, Kevin Schläpfer avait déjà ouvertement montré son intérêt pour le poste, c’est pourquoi nous avons entamé des discussions avec lui et en avons en-suite informé le HC Bienne» explique Florian Kohler, CEO. «Nous avons simplement accédé à la demande de Kevin et de notre côté, nous voulions être prêts avant de rencontrer les dirigeants seelandais. Nous sommes venus à Bienne lundi dernier, c’est exact, mais nous n’avons pas trouvé de solutions: le club ne souhaite pas libérer Schläpfer.». Une explication qui ne convainc pas Stéphanie Mérillat : «Je ne trouve pas normal la façon d’agir de la Fédération. Je comprends qu’un tel dossier demande beaucoup de discrétion et que, pour éviter les fuites, un minimum de gens soit informé. Mais ce serait quand même la moindre d’avertir en premier lieu le directeur sportif et le manager du club concerné».