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Posté par dam, le :
30/01/2016
Tel est le titre du dossier conséquent que publie La Liberté dans son édition du jour au sujet de l'attaquant d'Ambri qui se plaît décidément sous ses nouvelles couleurs. Extraits :
Il commence par avouer qu'il a faillit tout plaquer au printemps 2014 alors que Kossmann ne voulait plus de lui : "Dans ma tête, les choses étaient claires. J’arrêtais tout et je m’associais à mon père qui gère une entreprise de nettoyage dans la région fribourgeoise. J’étais prêt à tout plaquer, quand, en avril, Serge Pelletier m’a proposé de le rejoindre à Ambri".
Un départ qui lui a fait le plus grand bien malgré des débuts difficiles : «J’étais trop bien à Fribourg, entouré de mes proches, j’étais chouchouté. Même lors de mon passage à Bienne, je rentrais tous les jours à la maison. Alors qu'à Prato, pendant un an et demi, je dormais hockey, je me levais hockey, je mangeais hockey. Je ne faisais que ça, je ne rencontrais que des gens qui vivent pour ce club."
Hans Kossmann lui même est ravi de la métamorphose de son joueur : "Ambri, c’était sans doute sa dernière chance. Et il a su la saisir. Lauper est devenu un homme, en quittant sa famille et ses copains, il a grandi." Et d'ajouter : "Il est devenu le joueur que j’aurais souhaité voir lorsque je l’ai fait revenir à Fribourg. Il suffit d’observer son attitude à l’entraînement. Ce n’est plus le même. En passant de 98 kg, à 91-92 kg, il a énormément gagné en mobilité. Il patine mieux et, du coup, peut utiliser à bon escient son gros gabarit, ce qui n’était pas le cas avec Gottéron. Je suis satisfait de son niveau de jeu actuel.".