L'énorme machine sportive qu'est le club bernois repose en grande partie sur ses développements annexes dans le domaine de la gastronomie comme le détaille un excellent article publié dans la NZZ d'aujourd'hui.

En effet, le club que l'on compare souvent au FC Bâle pour sa structure ne peut compter sur les mêmes genres de revenus. Si en foot, les budgets se batissent beacuoup autour de la vente et revente de joueurs et des droits des compétitions européennes, il n'est est rien en hockey : le club qui a formé un joueur ne peut s'attendre à toucher au mieux que CHF 60'000.- lorsqu'il part pour une autre équipe et la dernière aventure du club bernois en Champions Hockey League s'est soldé par un déficit de... CHF 250'000.- estime le journal. Sans parler des primes versées aux joueurs pour leur titre.

Ainsi, si le chiffre d'affaire global de la société incluant le CP Berne est de 56 millions, 31 millions concernent le domaine de la gastronomie. Ce dernier secteur dégageant un bénéfice de 3 millions qui sert en partie à couvrir un secteur sportif déficitaire. Raison pour laquelle le club finira malgré tout comptablement parlant dans les chiffres noirs pour une 18e année consécutive avec un bénéfice de CHF 68'000.-