Joël Kwiatkowski s'exprime sur sa difficile situation à Gottéron et ne veut pas d'arrangement à l'amiable

  • Posté par dam, le :

    06/08/2015

Joël Kwiatkowski Toujours sous contrat mais ne faisant plus partie du contingent des Dragons, Joël Kwiatkowski peut encore s'entraîner avec le groupe mais ne peut plus partager le même vestiaire. Il s’entraîne avec un maillot rouge et se change dans le local réservé aux arbitres, sans pouvoir y laisser ses affaires. Il fait part de ses états d'âmes dans la Liberté du jour.

Après un été en famille au Canada il est revenu à Fribourg honorer son contrat le coeur lourd : «J’ai le coeur gros. Cela fait partie du business, mais je suis encore lié par contrat avec Gottéron et je dois remplir mes engagements. Je me suis entraîné normalement pour être prêt à jouer.». «Je ne pense pas avoir la moindre chance de jouer avec Fribourg. J’ai eu des discussions avec Dubé qui me l’a annoncé. J’en ai eu la confirmation par mail. Mais j’ai un employeur et je fais mon travail. Je ne suis pas là pour glander, mais pour respecter mon contrat. Je peux aussi passer plus de temps avec mes enfants. Pour ce qui est de jouer, c’est la partie de l’affaire gérée par mon agent.». Pense-t-il à la retraite ?  «Le hockey est ma passion. J’espère encore jouer et je suis toujours sous contrat. C’est ça mon avenir. Je n’ai jamais pensé plus loin. En signant jusqu’en 2016, je n’ai d’ailleurs même pas pensé qu’il pouvait s’agir de mon dernier engagement. Comme chaque fois, je pensais réfléchir à l’approche de l’échéance.». «Les divers championnats n’ont pas encore commencé. C’est très tôt et des blessures peuvent toujours arriver et des opportunités se présenter. Je ne suis pas amer. Je suis dans le circuit professionnel depuis vingt ans et j’ai déjà vu beaucoup de choses! Je peux contrôler ce que je fais, pas les agissements des autres.» Et d'ajouter le Canadien qui n’a pas reçu d’offre sérieuse. «Le jeu change. Tout le monde se tourne vers les jeunes…». Kwiatkowski a tout de même repoussé une proposition fribourgeoise d’arrangement à l’amiable nous apprend l'article. «Elle ne correspondait pas à ce qui figurait dans mon contrat. C’est comme dans n’importe quel domaine professionnel. J’aime le jeu et je ne veux pas arrêter. J’ai la certitude de pouvoir encore jouer. Et je ne sais vraiment pas comment réagir si rien ne se passe. Je ne connais pas l’aspect légal de cette situation. Mais nous n’en sommes pas là et je ne vais pas perturber la vie de l’équipe. Je respecte les gars du vestiaire et l’organisation. Je suis loin de chez moi. Alors ici, c’est un peu ma famille. Et je suis toujours motivé pour sauter sur la glace. Rien n’a changé de ce côté-là! Si j’arrête d’y croire, tout est fini…».