La Tribune de Genève de ce jour revient sur l'épineux dossier de la nouvelle patinoire du GE Servette dont le dossier avance peu malgré les bonnes volontés de parts et d'autre.

Alors que la faute est souvent mise sur les autorités, la parole est ainsi donnée à la conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta qui fait le point sur ce dossier. Et si tant le Canton que la club semblent maintenant sur la même longueur d'onde sur le projet, c'est sans surprise au niveau financement que cela coince. "Le GSHC se rend compte qu’il n’est pas simple de pouvoir trouver ces sommes importantes tout en fournissant des garanties. A trois reprises, le club nous a demandé un délai et nous attendons toujours." précise-t-elle. "C’est vraiment au niveau de l’investisseur et de sa capacité à pouvoir financer le projet. Quelles sont ses attentes vis-à-vis des collectivités publiques, combien d’argent veut-il mettre dans le projet, quelles sont ses possibilités d’obtenir un emprunt bancaire, etc.? Nous seront très attentifs sur l’exploitation future de la patinoire. Pour ne pas se retrouver avec un bâtiment neuf mais qui n’est pas viable par lui-même". L'exemple Stade de Genève n'aide évidemment pas. Un groupe d’investisseurs est actuellement en visite à Genève précise Christophe Stucki qui admet qu'il y a encore du pain sur la planche. Le point positif étant qu'une fois le projet financé, il ne devrait guère y avoir d'autres obstacles à sa réalisation.