La NZZ s'est penchée dans son édition dominicale sur la santé des clubs de la première division helvétique

Les douze présidents des clubs de la Ligue nationale se sont en effet rencontrés la semaine passée pour évoquer la situation actuelle de la ligue.

Il a bien entendu été question de finances et notamment que seulement 5 clubs ne termineront pas avec un déficit structurel : Berne, Zoug, Langnau. Fribourg et Bienne. Ces clubs sont donc rentables ou proche du seuil de rentabilité à l'heure actuelle. 

Pas de soucis particulier non plus pour les ZSC Lions, Davos et Lugano dont les pertes sont couvertes chaque année par des donateurs. La situation semble également maîtrisée pour Lausanne qui devrait arriver sans encombre dans son nouveau stade avance le quotidien zurichois.

Et on termine pas les situations plus ou moins publiques et trois clubs sous perfusion : Ambri semble avoir un budget maîtrisé et ses pertes couvertes mais un accro au niveau de la nouvelle patinoire serait sans doute fatal pour le club. On a déjà abondamment parlé de la situation de Kloten qui va devoir se trouver de nouveaux repreneurs sous peine de disparaître et reste donc la sitation de GE Servette et ses 6 millions de dette.

Mais plus original, la NZZ critique mais relève également le rôle joué par Chris McSorley : son bilan en tant que directeur sportif grassement payé cette année n'est pas jugé bon, avec le départ de Romain Loeffel et  Damien Riat et aucun acheteur trouvé pour Nathan Gerbe. Mais il y a surtout son rôle habillement joué en coulisse, à commencer par les fuites dont la presse fait ses titres et qui ont grandement déstabilisé le club, avec le but de reprendre le pouvoir entouré d'investisseurs locaux et russes.

Si le tableau général n'est pas aussi noir que cela, grâce notamment à l'augmentation des droits TV, les présidents se montrent cependant inquiets pour l'avenir et notamment l'augmentation des salaires; un joueur moyen touche maintenant plus de CHF 300'000.- et la demande surpasse largement l'offre.

La solution voulue par Lausanne et Kloten notamment et de pouvoir aligner 5 étrangers avec cette vision limpide : un canadien de même valeur qu'un joueur suisse moyen reviendra toujours nettement mois cher que le chiffre avancé ci-dessus. Une idée qui revient régulièrement sur la table depuis 10 ans alors que l'on était passé de 5 à 4 imports.

Plafond salarial et fermeture de la ligue son également régulièrement discutés, mais il semble que rien de bougera dans l'immédait, l'essentiel des clubs se satisfaisant finalement de cette situation.